Dominique A donnera ce soir à 21 h. un concert privé à la Gaîté Lyrique pour la promotion de son nouvel album, ‘Vers les Lueurs‘.
Evidemment, les Happy-Few font tous partie du gratin, mais pour nous réconforter, le concert sera retransmis dans son intégralité sur Arte Live Web TV.
Dominique A : ‘La Fossette‘, édition spéciale (EMI, 2012)
Evidemment, depuis ce beau concert au Théâtre de la Ville, ‘La Fossette‘ et d’autres albums de Dominique A tournent de nouveau en boucle par chez moi (le sombre ‘Remué‘ notamment).
Je viens même de craquer tout dernièrement pour cette réédition avec une appréciable remasterisation, et surtout, de très beaux bonus : ‘Un disque Sourd’, la pré-maquette autoproduite sortie à l’époque à 150 exemplaires, ainsi qu’une belle poignée d’autres titres inédits.
Ses huit albums studio ont ainsi tous été réédités et remasterisés dernièrement, avec un disque d’inédits en bonus à chaque fois.
Une belle opportunité pour découvrir ou redécouvrir l’oeuvre de cet incontournable artiste français.
Au Théatre de la Ville, l’émotion était au rendez-vous ce soir là pour ces retrouvailles avec ‘La Fossette’, cette petite perle minimaliste qui, 20 ans auparavant, marquait d’une pierre blanche le paysage musical français.
Dominique A nous offrait deux concerts à Paris pour célébrer l’anniversaire de son oeuvre fondatrice, devenue depuis objet de culte pour beaucoup d’entre-nous. Avec une première partie où il revisitait en trio l’intégralité de cet album dans l’ordre, puis une seconde partie autour de morceaux inédits à paraître sur son prochain album, ‘Vers les Lueurs’, interprétés en groupe avec un quintet à vent.
Dans ce cadre intime, bien qu’un peu coincé, ce n’était pas également sans une certaine appréhension que nous attendions patiemment le lever de rideau. Car, bien qu’elle nous ait souvent accompagné à diverses périodes de notre vie depuis, on se demandait néanmoins si cette ‘Fossette‘ ne prendrait pas quelques rides sur scène avec le temps.
Dès les premières notes de ‘Vivement Dimanche‘, nous comprenons d’emblée qu’il n’en sera rien , en s’en voulant déjà d’avoir douté un instant du talent de cet artiste.
Seuls la voix, moins frêle mais à parfaite maturité, et les arrangements changent : guitares électriques, un piano qui remplace le synthé original, un peu d’accordéon, et un Moog pour les incursions électroniques ça et là. Bien que l’on regrette un court instant un traitement moins lo-fi qu’à son origine, la mutation s’avère juste parfaitement réussie, à l’image de ce disque qui a su résister à l’épreuve du temps.
Dominique A et ses musiciens nous dévoilent au fur et à mesure de ces morceaux l’ampleur de leur brio. A la fin de ‘Va t’en‘, on jubile déjà complètement de retrouver ces guitares parfaitement incisives, noisy à souhait. Puis viennent ‘L’un dans l’autre’, dans une superbe interprétation, ‘Mes Lapins‘ aux guitares acérées, ‘Sous la Neige‘ que l’on écoute la gorge nouée, et ‘Le Courage des Oiseaux‘, tant attendu, et qui réussit à passer l’épreuve de ne point décevoir. ‘Passé l’Hiver’, toujours la gorge nouée, puis, la suite passe très vite, dans la confusion d’une douce mélancolie propre à ces intimes comptines. On arrive sans s’en rendre compte à la fin de cette première partie, en se félicitant déjà d’être venus ici célébrer cette oeuvre en grande pompe.
Après l’entracte, changement d’ambiance, avec une formation plus étoffée. Les nouveaux morceaux se dévoilent peu à peu, et nous laissent apercevoir un album prometteur, tourné vers la lumière comme l’indique son titre, une initiative bienvenue par les temps qui courent.
‘Contre un Arbre’, ‘Quelques Lumières‘, ‘Mainstream’ ou ‘Close West‘ redonnent au mot rock (et français, de surcroît!) toutes ses lettres de noblesses, tandis que des titres plus calmes comme ‘Parce que tu étais là‘ ou ‘Vers les Lueurs’ s’avèrent littéralement captivants, avec des textes à la plume toujours aussi parfaitement maîtrisée.
Après une première ovation, où le public finit enfin par se lâcher pour un juste retour aux artistes, un beau rappel reste encore devant nous.
‘Le Sens‘, magnifié dans une version solo, puis ‘En Secret’ et ‘Le Métier de Faussaire‘ pour conclure parfaitement cette fabuleuse prestation.
Une seconde ovation, où l’on n’y croit plus, mais comme ce soir, la lumière est parmi nous, Il revient, pour un ultime rappel : une version poignante de ‘Pour la peau‘ en solo, qu’il terminera A capella, histoire de finir de nous mettre à genoux.
Une nouvelle date est déjà programmée pour le mardi 19 juin 2012 au Casino de Paris. A bon entendeur …
Et la lumière fût …
Dominique A au Théatre de la Ville – 27/01/2012
Au Théatre de la Ville, l’émotion était au rendez-vous ce soir là pour ces retrouvailles avec ‘La Fossette’, cette petite perle minimaliste qui, 20 ans auparavant, marquait d’une pierre blanche le paysage musical français.
Dominique A nous offrait deux concerts à Paris pour célébrer l’anniversaire de son oeuvre fondatrice, devenue depuis objet de culte pour beaucoup d’entre-nous. Avec une première partie où il revisitait en trio l’intégralité de cet album dans l’ordre, puis une seconde partie autour de morceaux inédits à paraître sur son prochain album, ‘Vers les Lueurs’, interprétés en groupe avec un quintet à vent.
Dans ce cadre intime, bien qu’un peu coincé, ce n’était pas également sans une certaine appréhension que nous attendions patiemment le lever de rideau. Car, bien qu’elle nous ait souvent accompagné à diverses périodes de notre vie depuis, on se demandait néanmoins si cette ‘Fossette‘ ne prendrait pas quelques rides sur scène avec le temps.
Dès les premières notes de ‘Vivement Dimanche‘, nous comprenons d’emblée qu’il n’en sera rien , en s’en voulant déjà d’avoir douté un instant du talent de cet artiste.
Seuls la voix, moins frêle mais à parfaite maturité, et les arrangements changent : guitares électriques, un piano qui remplace le synthé original, un peu d’accordéon, et un Moog pour les incursions électroniques ça et là. Bien que l’on regrette un court instant un traitement moins lo-fi qu’à son origine, la mutation s’avère juste parfaitement réussie, à l’image de ce disque qui a su résister à l’épreuve du temps.
Dominique A et ses musiciens nous dévoilent au fur et à mesure de ces morceaux l’ampleur de leur brio. A la fin de ‘Va t’en‘, on jubile déjà complètement de retrouver ces guitares parfaitement incisives, noisy à souhait. Puis viennent ‘L’un dans l’autre’, dans une superbe interprétation, ‘Mes Lapins‘ aux guitares acérées, ‘Sous la Neige‘ que l’on écoute la gorge nouée, et ‘Le Courage des Oiseaux‘, tant attendu, et qui réussit à passer l’épreuve de ne point décevoir. ‘Passé l’Hiver’, toujours la gorge nouée, puis, la suite passe très vite, dans la confusion d’une douce mélancolie propre à ces intimes comptines. On arrive sans s’en rendre compte à la fin de cette première partie, en se félicitant déjà d’être venus ici célébrer cette oeuvre en grande pompe.
Après l’entracte, changement d’ambiance, avec une formation plus étoffée. Les nouveaux morceaux se dévoilent peu à peu, et nous laissent apercevoir un album prometteur, tourné vers la lumière comme l’indique son titre, une initiative bienvenue par les temps qui courent.
‘Contre un Arbre’, ‘Quelques Lumières‘, ‘Mainstream’ ou ‘Close West‘ redonnent au mot rock (et français, de surcroît!) toutes ses lettres de noblesses, tandis que des titres plus calmes comme ‘Parce que tu étais là‘ ou ‘Vers les Lueurs’ s’avèrent littéralement captivants, avec des textes à la plume toujours aussi parfaitement maîtrisée.
Après une première ovation, où le public finit enfin par se lâcher pour un juste retour aux artistes, un beau rappel reste encore devant nous.
‘Le Sens‘, magnifié dans une version solo, puis ‘En Secret’ et ‘Le Métier de Faussaire‘ pour conclure parfaitement cette fabuleuse prestation.
Une seconde ovation, où l’on n’y croit plus, mais comme ce soir, la lumière est parmi nous, Il revient, pour un ultime rappel : une version poignante de ‘Pour la peau‘ en solo, qu’il terminera A capella, histoire de finir de nous mettre à genoux.
Une nouvelle date est déjà programmée pour le mardi 19 juin 2012 au Casino de Paris. A bon entendeur …
http://www.commentcertainsvivent.com/
Partager :
Poster un commentaire
Publié dans Musique
Tagué Comment certains vivent, Dominique A, La Fossette, Théatre du Châtelet, Vers les Lueurs