Archives de Tag: John Peel

Good Vibrations

Prochainement sur nos écrans, ce biopic nous racontera l’histoire d’un certain Terri Hooley, passionné de musique qui ouvrit sa boutique de disques Good Vibrations dans le Belfast ensanglanté, puis un label du même nom qui contribuera à l’émergence de la scène punk locale, dont les Undertones restent la figure de proue.

C’est déjà plus alléchant sur papier que Cloclo, non ?!

Some Links are Better than Others

The Smiths : ‘The South Bank Show‘ T.V. Documentary 1987

(via Nick Kent)

The Fall @ Islington Assembly Hall, London – December 5th 2012

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Que ce soit sur disque ou sur scène, à Paris ou bien Londres, on en revient décidément toujours au vieil adage de feu John Peel concernant The Fall :

‘They’re always the same, they’re always different’.

Pour cette nouvelle mini-tournée au Royaume-Uni, annonçant la sortie imminente d’un trentième album studio, on ne se sent donc guère dépaysés en arrivant dans ce charmant théâtre, face à cette scène ornée de bannières datant d’une vieille kermesse punk à Bury.

On se surprend par contre à s’éloigner assez rapidement du bar, intrigués par les groupes jouant en première partie qui n’ont rien à voir avec la Tristesse Contemporaine subie à Paris : David Cronenberg’s Wife et leur touche Modern Lovers, et un trio de filles dont je n’ai pu saisir le nom dans une veine proche des premiers P.J. Harvey.

Un enthousiasme assez rare pour être souligné ici.

L’arrivée sur scène se fait elle aussi dans la plus pure tradition, avec le backing-band en premier, suivi de peu par Madame Smith (Elenor Polou) et sa panoplie de sacs à main (trois, quand même !), et enfin Mark E. Smith, toujours accoutré de son pantalon à pinces et de sa veste en skaï chers à Arturo b.

Nous étions fins prêts pour un set comme lui seul sait les orchestrer, à base de gouaille mancunienne, de lancer de micros, et d’amplis torturés.

Ainsi, des nouveaux titres plutôt prometteurs se mêlent aux classiques tels ce Container Drivers, qui réveille enfin une audience londonienne étonnamment passive ce soir-là et me foule l’index en passant, l’inévitable reprise de Strychnine, toujours jouissive, un Theme from Sparta F.C. ou encore une version de Blindness bien cramée, où M.E.S. organise un concours de chant en balançant le micro dans l’assistance : un grand moment pour nos oreilles !

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La grande nouveauté du spectacle consistera ce soir là en une chaise en plastique bleu située sur l’arrière-scène, où viendra se poser de temps à autre notre maître de cérémonie, en bidouillant l’ampli Fender lui faisant office de paravent.

A Londres comme ailleurs, rien ne sert de jouer les prolongations, et le petit malin qui a eu la bonne idée de jeter sa pinte de bière sur Elenor lors du morceau de rappel n’aura rien arrangé.

Elle l’aurait gratifié en retour d’un ‘I will piss on you‘ de rigueur, et s’en était fini.

Qu’à cela ne tienne ! Je quitte la salle à moitié hagard comme chaque fois, définitivement convaincu que Mark E. Smith est The greatest Mancunian of all time.

Ma jeunesse fout le camp

Bernard Lenoir tire sa révérence, et là, c’est tout un pan de mon adolescence qui fout le camp.

A une époque où internet n’existait pas, il fût un véritable Père spirituel pour moi, défrichant dans son émission cette musique ‘pas comme les autres’, qui n’a depuis jamais cessée depuis de me faire vibrer.

Et même s’il y a bien des années que je n’étais plus aussi fidèle à ce rendez-vous, sa présence sur France Inter était pour moi comme rassurante.

Un dernier pont vers un passé où cette passion s’est cristallisée, tout comme ces vieux premiers numéros des Inrocks ou ces VHS des ‘Enfants du Rock’, conservés précieusement dans le grenier de la maison de ses parents.

Merci Lenoir pour tout ce que tu nous auras fait partager tout au long de cette carrière, notamment tes mythiques Black Sessions.

Tu mérites haut-la-main ton statut de John Peel français !